La colline aux papillons

histoire originale incomplète, 2 chapitres


Elisabeth, plus communément appelée Lisa, est adoptée par une tante et un oncle, qu'elle ne connaît pas, après la mort tragique de ses deux parents dans un accident. Dès qu'elle arrive, Lisa est face à plusieurs soucis. Le premier ce sont ses deux nouveaux frères qui semblent la haïr et sa nouvelle sœur un peu dérangée. Le second est que les Wolter sont tout deux professeurs d'universités dans le domaine des sciences animales et toute la bâtisse est envahie par des tonnes et des tonnes de papillons. Vivants et morts.

Et bien évidemment, Lisa a une peur bleue des papillons. Autant dire que la vie n'est pas facile pour Elisabeth.

Mes parents sont morts dans l'effondrement de ma maison et seul quelques affaires ont pu être récupérées. C'est donc avec ma minuscule valise que je m'avançais sur le quai de la gare, cherchant des yeux mes nouveaux tuteurs.

Rapidement, je remarquais une étrange femme coiffée d'un chapeau immonde et me mit à rire. Qui donc pouvait porter une telle horreur ? Vous allez rire mais il s'agissait de ma tutrice et tante, Hildegarde Wolter. Elle agitait une pancarte au dessus de son horrible chapeau avec mon nom écrit dessus. Un fabuleux « Elizabet Purrtown » écrit dans des couleurs vives et fluo. Il faudra que je leur dise que je m'appelle Elisabeth Burton un de ces jours... Finalement, je soupirais et m'approchais d'elle en traînant ma valise.

– Elisabeth ? demanda alors la femme avec une pointe de doute dans la voix. J'acquiesçais en secouant la tête.

– Tu as les yeux verts de ta mère ! Et les cheveux bruns de ton père ! Tu dois avoir seize ans, non ?

– Euh, j'ai eu dix-sept ans le mois dernier...

– Alors tu as le même âge que notre fils aîné, Evan !

– Ah, vous avez des enfants ?

– Oui ! Deux fils, Evan et Josh, qui ont dix-sept et presque seize ans et Bailey qui a quatorze ans.

– Super ! lançais-je faussement enjouée. Par la suite, je la suivis jusqu'à une grande voiture familiale verte pomme et un détail me fit frémir. Il y avait un autocollant papillon collé sur une des vitres. Je frissonnais et rentrais rapidement dans la voiture en prenant soin de ne pas poser les yeux sur la décoration.

Nous roulâmes pendant deux heures avant de nous arrêter en bas d'une colline où poussaient des tonnes et des tonnes de fleurs. La nuit était tombée, apportant la fraîcheur avec elle.

– Allez viens, ils doivent surement nous attendre ! me lança Hildegarde avec un large sourire. J'acquiesçais et nous grimpâmes la collines. Une fois en haut, mon cœur s'arrêta et mon sang se glaça. Devant moi se dressaient des tas et des tas de papillons de nuit concentrés autour de lampes qui donnaient l'air d'avoir été mises juste pour eux.